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Accueil d'Anne-Catherine Simon, professeure invitée du département des SDL du 18 au 29 mars 2019
Anne-Catherine Simon, professeure de linguistique à l'Université Catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique) et directrice du laboratoire Valibel – Discours et Variation est l'invitée du département des Sciences du Langage.
Voici les événements au cours desquels vous pouvez venir l'écouter et la rencontrer :
20 mars, séminaire CEPEL de 16h15 à 18h15 (suivi d'un buffet) :
Publier une grammaire qui tienne compte des usages : l’expérience du "Petit bon usage de la langue française". Amphi F417 – Maison de la Recherche
Linguiste de formation, j’ai toujours considéré que mon travail consistait à décrire et à analyser les usages langagiers, oraux et écrits, et à tenter d’en expliquer la variation en fonction de facteurs internes (tel son modifie tel autre son quand ils se suivent, comme médecin prononcé métsin) ou externes (quatre-vingt-dix ou nonante, enfin ou ‘fin, etc.). À l’opposé de cette approche descriptive où aucune pratique n’est stigmatisée, se trouve le travail du grammairien, ou de la grammairienne, de qui on attend un discours prescriptif sur ce qu’il faut dire ou ne pas dire, écrire ou ne pas écrire, c’est-à-dire la norme. Cette norme, qu’elle soit grammaticale ou orthographique, est souvent perçue comme intangible (la langue n’évolue pas, ou alors de manière nécessairement décadente) et constitutive de la langue (l’orthographe est la langue : faire une erreur orthographique, c’est salir ou détériorer la langue).
Comment alors une linguiste peut-elle rédiger une grammaire ? lire la suite...
21 mars, séminaire CLLE-ERSS de 14h00 à 16h00 :
Le rôle de la prosodie dans l'interprétation des relations de discours : Expériences perceptives autour des marqueurs de discours "alors" et "et". Salle D30 Maison de la Recherche
Cette contribution explore le rôle de la prosodie dans l’interprétation des relations de discours signalées explicitement par des marqueurs de discours, au moyen de trois expériences perceptives. Si des études en production (sur corpus) ont permis d’établir un certain nombre de caractéristiques prosodiques de relations ou de marqueurs de discours (Wichman 2000, Couper-Kulhen 2001, den Ouden et al. 2008, Simon 2004, Tyler 2014), peu d’études (à l’exception de Gravano et al. 2007 ou Kleinhans et al. 2017) ont étudié systématiquement la contribution d’indices prosodiques comme le débit, la durée des pauses ou les modifications de la fréquence fondamentale, à l’interprétation des relations de discours. Nous avons développé trois études expérimentales (Didirkova, Crible & Simon 2018) lire la suite...
27 mars, séminaire Octogone-Lordat de 14h00 à 16h00 :
Les petites musiques du slam: analyse du rythme et de la métrique à l'interface du texte et de la prosodie. Salle D29 Maison de la Recherche.
Le slam est une forme de poésie urbaine, orale, qui est né aux États-Unis dans les années 1980 et qui a essaimé en Europe où il s’est développé à partir de plusieurs scènes. Cette pratique est contrainte par trois règles simples : chaque slameur dispose de 3 minutes pour dire un texte dont il est l’auteur, sans accessoires et sans musique. Il s’agit à la fois d’un exercice d’écriture poétique (versifiée ou non) et d’une performance orale scénique. Dans cette contribution, nous analysons la construction du rythme à partir d’un corpus de 12 enregistrements (durée totale : 37 minutes) lire la suite...
Anne-Catherine Simon interviendra également dans certains cours du Master de SDL parcours LiCoCo.